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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

dimanche 26 octobre 2008

Dixième anniversaire de la mort de José Cardoso Pires.



«Cardoso Pires.» C´est la réponse qu´un ami a donnée un jour à quelqu´un qui lui avait demandé s´il préférait Saramago ou Lobo Antunes. José Cardoso Pires, qui est sûrement beaucoup moins connu à l´étranger que les deux autres écrivains que je viens de citer, est pourtant l´auteur d´un œuvre immense qui n´a rien à envier à celles des deux «vedettes» de la littérature portugaise contemporaine alors qu´il est mort le 26 octobre 1998, à l´âge de soixante-treize ans, des suites d´un accident vasculaire cérébral. Le journaliste, historien et commentateur politique portugais Vasco Pulido Valente, qui ne mâche pas ses mots, écrivait hier dans les colonnes du quotidien Público que nul n´a mieux contribué que Cardoso Pires à transformer le portugais en une langue moderne, l´expurgeant de ses caractéristiques rurales, archaïques et populistes.
Parmi ses œuvres principales on se doit de citer Ballade de la plage aux chiens, Le Dauphin, L´invité de Job, La république des corbeaux, Alexandra Alpha ou De profundis : valse lente, les deux premiers titres ayant fait l´objet d´adaptations cinématographiques, par les cinéastes José Fonseca e Costa (1987) et Fernando Lopes (2001). Ses livres sont pour la plupart traduits en français chez Gallimard.
Au moment où l´on signale le dixième anniversaire de sa mort, on ne saurait passer sous silence l´évocation de cet écrivain majeur des lettres portugaises.

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