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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

jeudi 12 février 2009

Hommage à Julio Cortázar



«C´est peut-être le premier écrivain latino-américain qui ait crée une métaphysique moderne». Cette affirmation de Luis Harss dans son livre Los nuestros sur l´histoire du boom littéraire latino-américain des années soixante du vingtième siècle –et reproduite aujourd´hui par Juan Cruz dans les colonnes de El País –traduit on ne peut mieux l´importance de l´Argentin Julio Cortázar dans l´histoire de la littérature en langue espagnole du siècle précédent. Je me rappelle encore à ce jour l´émerveillement que j´ai éprouvé, au début des années quatre-vingt-dix, en lisant, en version originale, son chef d´œuvre Rayuela(Marelle en français), publié pour la première fois en 1963.
Né le 26 août 1914 à Bruxelles où son père exerçait des fonctions diplomatiques, Cortázar est décédé à Paris le 12 février 1984. Cette année, alors que l´on signale le vingt-cinquième anniversaire de sa mort, beaucoup de manifestations culturelles –dans son pays et ailleurs - glorifient l´œuvre de ce génie des lettres argentines. Pourtant, le plus grand hommage que l´on puisse rendre à Julio Cortazár, c´est de continuer à lire ses œuvres, non seulement Rayuela, mais aussi El libro de Manuel, Los cronopios, Los premios, 62 Modelo para armar, Queremos Tanto a Glenda et tous les contes et autres livres qui ont fait la réputation de ce grand nom de la littérature du vingtième siècle.

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