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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

dimanche 8 février 2015

Assia Djebar n´est plus

 
Assia Djebar, un des noms les plus emblématiques de la littérature algérienne et de la littérature d´expression française, vient de s´éteindre à Paris.
Née Fatima Zora Ialayène à Cherchell le 30 juin 1936, Assia Djebar a écrit un jour:«J´écris comme d´autres femmes écrivains algériennes avec un sentiment d´urgence contre la régression et la misogynie». Auteur d´une oeuvre éclectique composée de romans, de nouvelles, de poésies et d´essais, elle fut élue à l´Académie française en 2005. 
Parmi ses principaux titres, on se permet de relever La soif(1957); Les enfants du nouveau monde(1962); Femmes d´Alger dans leur appartement(1980); Vaste est la prison(1995);La femme sans sépulture(2002);La disparition de la langue française(2003) ou Nulle part dans la maison de mon père(2007).
Elle a aussi réalisé deux films: La nouba des femmes du mont Cheroua(1979) et La Zerda ou les chants de l´oubli(1982).
Chevalier de la Légion d´Honneur et Commandeur de l´ordre des Arts et des Lettres, son oeuvre fut récompensée par de nombeux prix littéraires internationaux et son nom figurait depuis quelques années sur la liste des écrivains nobélisables. 
La mort d´Assia Djebar laisse dans la littérature francophone un vide difficile à combler.

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