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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

mardi 24 mars 2015

La mort de Herberto Helder, le poète des poètes.







La nouvelle nous a inévitablement plongés dans la consternation. Le Portugal apprenait en cette fin de matinée que son plus grand poète vivant venait de s´éteindre à l´âge de 84 ans, à Cascais, dans la banlieue de Lisbonne.
Né le 23 novembre 1930 à Funchal (Madère), Herberto Helder était l´auteur d´une œuvre poétique immense, originale, d´un langage novateur dans le sillage de l´expérience surréaliste et de la poésie expérimentale. Ces derniers temps, il avait défrayé la chronique à cause du tirage très réduit de ses derniers livres, ce qui avait exaspéré nombre de ses lecteurs.
Ses œuvres complètes étaient constamment réécrites, rééditées et augmentées de nouveaux livres qui surgissaient entre-temps.
Sa discrétion et son refus de recevoir des prix littéraires ont forcé l´admiration de certains milieux littéraires portugais.
Plusieurs titres sont traduits en français: Le poème continu, somme anthologique 1961-2008(collection Poésie, Gallimard) ; Les cent pas (éditions Chandeigne) ; Du monde, précédé de Sceaux, autres sceaux, sceaux ultimes (éditions de la Différence) ; La cuiller dans la bouche (éditions de la Différence) ; Science ultime (Lettres vives) et L´amour en visite-édition bilingue (Babel éditeur).
C´était indiscutablement le plus grand poète portugais du dernier demi-siècle.

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