Les amants de la poésie pleurent la mort hier soir aux Îles Canaries du grand poète espagnol Leopoldo María Panero. Né le 16 juin 1948 à Madrid, il était issu d´une famille particulièrement tournée vers les arts et les lettres. Fils, frère et neveu de poètes, Leopoldo María Panero a étudié la philosophie et les lettres à l´Université de Madrid(la Complutense)et la philologie française à l´Université de Barcelone.
Poète maudit ayant expériementé les drogues, opposant du régime franquiste, Leopoldo María Panero fut souvent enfermé en des institutions psychiatriques dont Mondragón qui lui a inspiré des poèmes.
Peu traduit en français et toujours chez de petits éditeurs, il était pourtant un nom assez réputé en Espagne où il faisait partie du groupe des «novísimos»(les «tout nouveaux»).Son oeuvre poétique est très autobiographique et selon Pere Gimferrer- un autre grand poète espagnol et ami de Panero-le thème principal de cette poésie «n´est pas la destruction de l´adolescence: c´est son triomphe et avec lui la destruction et la désagrégation de la conscience adulte».
Son oeuvre poétique complète, en espagnol, est disponible chez Visor.
Il est mort hier dans l´institution psychiatrique des Îles Canaries où il vivait librement et d´où il pouvait sortir pour participer à des activités littéraires.
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