Comme le rappelait aujourd´hui Julio Ortega dans Babelia le supplément
culturel du grand quotidien espagnol El País : «Antonio Machado et Juan
Jamón Jiménez l´ont reconnu comme son maître. Vicente Aleixandre s´est
considéré lui-même poète à peine l´eut-il lu. Pour Borges il fut le vrai
rénovateur parce qu´il a donné à langue espagnole une nouvelle musique». L´écrivain dont il est question n´est autre que le Nicaraguayen Rubén Darío, poète moderniste, diplomate, né le
18 janvier 1867 à Metapa, Metagalpa, aujourd´hui Ciudad Darío, et mort le 6
février 1916 à Léon, il y a justement cent ans.
Admirateur des symbolistes français, il a vécu à Paris et y a naturellement
fréquenté les milieux littéraires.
Azul, Prosas Profanas et Cantos de vida y esperanza comptent parmi ses
œuvres les plus emblématiques.
Aujourd´hui, on le lit peut-être moins, mais c´est fort dommage puisque sa
poésie est imprégnée d´une rare musicalité.
Que le centenaire de sa mort soit l´occasion pour le (re)découvrir.
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