
Ceux qui se sont indignés que Saramago eût attribué cette épithète à Berlusconi ne s´indignent pas par contre qu´en Italie on traite les immigrés illégaux comme des criminels, que l´on fiche les Roms, que l´on veuille ficher les SDF(sans domicile fixe),qu´une mairie propose des autobus séparés pour les immigrés,qu´un premier ministre soit propriétaire d´un nombre important de journaux et de maisons d´édition,enfin, que l´on vote des lois d´immunité pour que ce même premier ministre n´ait pas à répondre devant la justice.
Tout ceci devant la gaucherie et l´impuissance de l´opposition politique italienne, et,comme l´a si souvent rappelé l´écrivain Antonio Tabucchi, devant l´indifférence de l´Union Européenne.
Entre-temps, les candidats de Berlusconi aux élections de dimanche prochain pour le Parlement européen sont donnés gagnants par les sondages.
Les Italiens sont-ils devenus fous?
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