On signale ce jeudi, 19 janvier, le centenaire de la naissance d´Eugénio de Andrade(pseudonyme de José Fontinhas), un des plus grands poètes portugais du vingtième siècle, né à Póvoa de Atalaia, Fundão, et mort à Porto le 13 juin 2005.
Marguerite Yourcenar a dit de sa poésie : «Ce clavecin bien tempéré de vos poèmes». Pour sa part, Claude -Michel Cluny a écrit un jour dans le magazine Lire: « Eugénio de Andrade n'appartient à aucune filiation sinon, par affinité, aux Italiens Sandro Penna ou Pier Paolo Pasolini. Mais le Pasolini chantre virgilien moderne de ses années frioulanes, des saisons et du parfum de l'heure, de l'éclat de la jeunesse agreste joueuse et pourtant mélancolique. C'est cela qu'Andrade partage, et la tiédeur sensuelle d'un soleil antique. ».
À son tour, André Velter, dans le journal Le
Monde, considère que :« Eugénio de Andrade est l’un des rares
poètes portugais contemporains à avoir imposé sa singularité, à avoir traversé
la galaxie Pessoa sans demeurer dans la dépendance de ce fabuleux champ
d’extraction mentale. »
Eugénio de Andrade a reçu le prix Camões de
la littérature de langue portugaise en 2001. Son œuvre a été traduite
dans une dizaine de langues dont le français.
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