Poète surréaliste, essayiste et critique littéraire,
Annie Le Brun, née à Rennes le 15 août 1942, est morte le 29 juillet en
Croatie. La nouvelle fut annoncée hier. Je me permets de reproduire les lignes
qui lui ont été consacrées sur le site des éditions Gallimard: «Les Éditions Gallimard ont appris avec émotion et tristesse
la disparition d’Annie Le Brun le 29 juillet 2024.Figure marquante de la littérature et de la pensée philosophique, Annie Le
Brun se consacra très tôt à la poésie et resta toujours fidèle à l'insurrection
radicale du surréalisme. Critique littéraire, spécialiste de Sade à qui elle
consacrera une grande exposition au Musée d’Orsay en 2014, passionnée par
Victor Hugo, elle a écrit aussi de nombreux textes sur l’art et les artistes et
fut commissaire de l’exposition « Toyen » au Musée d’art moderne de Paris en
2022. Elle formait un couple fusionnel avec son mari, le poète croate Radovan
Ivšić (1921-2009), dont l’œuvre est publiée chez Gallimard.Les analyses au scalpel d’Annie Le Brun, esprit libre, ont marqué de
nombreux sujets de société, du féminisme et de la culture.Parmi ses nombreux titres chez Gallimard, "Soudain un bloc d’abîme,
Sade" (Folio Essais), "Si rien avait une forme, ce serait cela"
(collection Blanche), "Un espace inobjectif" (collection Art et
Artistes), et son célèbre recueil de poèmes "Ombre pour Ombre",
repris dans Poésie Gallimard en 2024».
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