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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

dimanche 4 décembre 2016

La mort de Ferreira Gullar.






On vient d´apprendre avec une énorme tristesse la mort aujourd´hui, à l´âge de 86 ans à Rio de Janeiro, du grand poète brésilien Ferreira Gullar, victime d´une pneumonie Pseudonyme de José Ribamar Ferreira, il est né le 10 septembre 1930 à la ville de São Luís do Maranhão. 
Il fut non seulement un grand poète(un des plus grands poètes de langue portugaise du dernier demi-siècle), mais aussi un critique d´art, essayiste, traducteur, mémorialiste et un des fondateurs du néoconcrétisme, mouvement artistique surgi au Brésil à la fin des années cinquante, qui s´opposait au concrétisme orthodoxe. Le néoconcretisme défendait que l´art n´était pas un simple objet: il avait une sensibilité, une expressivité et une subjectivité propres. 
Malheureusement, il n´y a pas beaucoup de traductions de ses oeuvres en français. On trouve Dans la nuit veloce, paru en 2003 aux éditions Eulina Carvalho et Poème sale, publié en 2005 chez Le Temps des Cerises. Sur Poème Sale(Poema sujo, en portugais), Ferreira Gullar a écrit ce qui suit" J'ai écrit Poème sale en 1975, à Buenos Aires, après plusieurs années d'exil. Il ne s'agissait pas d'évoquer simplement l'enfance et la ville lointaine. Je voulais sauvegarder la vie vécue (une manière, peut-être de me sentir vivant), descendre les labyrinthes du temps, qui sait, peut être pour faire de ma terre natale un refuse affectif. Je dois à Poème sale la fin anticipée de mon exil."
Ferreira Gullar a reçu le Prix Camões, le plus prestigieux de langue portugaise, en 2010.

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