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Féru de littérature française et étrangère, ma plume sévit dans diverses colonnes de journaux, de sites internet pour partager ce goût qui m´anime. Que détracteurs ou admirateurs n´hésitent pas à réagir à mes chroniques.

lundi 13 avril 2015

La mort d´Eduardo Galeano


À peine eut-on appris la mort de Günter Grass que la triste ironie du sort, dans cette journée endeuillée pour la littérature mondiale, nous faisait pleurer la mort d´un autre grand écrivain, l´uruguayen Eduardo Galeano(74 ans).
Né le 3 septembre 1940 à Montevideo et mort aujourd´hui, dans la même ville, d´un cancer du poumon, Eduardo Galeano fut, comme Günter Grass décédé ce même jour, un écrivain engagé, mais l´écrivain et journaliste uruguayen dans un cadre beaucoup plus dangereux puisqu´il fut menacé de mort par les escadrons militaires dans les années soixante-dix, d´abord en Uruguay, puis en Argentine. Il a fini par se réfugier à Barcelone en 1976 dans une Espagne qui venait de recouvrer la démocratie.
Il est surtout connu pour son admirable livre Las venas abiertas de América Latina(Les veines ouvertes d´Amérique Latine), un acte d´accusation contre l´exploitation de l´Amérique Latine par les puissances étrangères depuis le XVème siècle. Ce livre fut censuré par les dictatures militaires de l´Uruguay, du Chili et de l´Argentine, ce qui a mis en danger la vie d´Eduardo Galeano. 
Sa trilogie Memoria del fuego(Mémoire du feu)a assis sa réputation comme un des grands prosateurs latino-américains de sa génération. 

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